|
![]() ![]() |
Voici un papier qui enrichira votre connaissance du pays... J'apprécie quand une journaliste vient comprendre et transcrire le témoignage et l'info où il doit être pris Voici qui nous rapproche malgré nos conditions bien différentes BRAVO Madame Marion Van Renterghem C'était le jour de la finale de la Coupe du monde de football. L'épidémie de fièvre Ebola commençait à prendre de l'ampleur en Guinée. Mais à Coronthie, un bidonville de Conakry, la vie continuait. Sans eau courante, sans électricité, souvent, sans travail, trop souvent... La vie malgré tout. Au café, les hommes "palabrent" : de la propagation du virus, du match Allemagne-Argentine, du président Alpha Condé... Les femmes, elles, "se débrouillent" en vendant ce qu'elles peuvent au marché. Instantané. On n'a pas vraiment de raison de s'arrêter au Pentagone. Pas de risque non plus d'y croiser un ministre de la défense et encore moins de se faire servir le café dont on meurt d'envie dans cette chaude journée de mois de ramadan. Mais en déambulant dans le bidonville de Coronthie, au centre-ville de Conakry, je me suis fait chaleureusement recommander la cafetière avec dosettes et le petit poste de télé qui font la fierté du Pentagone. HAUT LIEU STRATÉGIQUE Aujourd'hui, il n'y a plus de dosettes. D'ailleurs, le store du comptoir est fermé jusqu'à la fin de l'après-midi, comme tous les jours de ce mois de juillet où il faut jeûner. Un détail direz-vous, car on ne vient pas au Pentagone pour manger ou pour boire. On vient ici pour palabrer, autant dire pour s'engueuler. Ce haut lieu stratégique et décisionnel, comme son nom l'indique, trône au bord d'un carrefour bruyant de Conakry, la capitale de la Guinée, au coin de la route Fidel-Castro – qui mène de l'Assemblée nationale au palais préside... http://www.lemonde.fr/le-magazine/article/2014/09/05/tranches-de-vie-a-conakry_4481952_1616923.html | ||
|