|
1 2 3 4 5 |
Après « le rôle social de l'art en guinée » « risque du monde moderne » et le sujet d'aujourd’hui je pense qu'il faut créer une rubrique intitulée « Vie social en Afrique » Voici un article écrit par Cheick Oumar Camara et Publier dans « l'Horoya » hebdomadaire culturel guinéen Il nous y présente le rôle des vieilles personnes en Afrique ainsi que le regard d'un africain sur un des maux de notre société occidental, cela nous change un peu !! Il peu nous paraître un peu incisif et caricatural mais ne faisons nous pas de même lorsque nous décrivons la vie africaine. Cheick m'avait fait part de son témoignage et choc lorsqu'il visita une maison de retraite en France, voilà pourquoi sa réaction est elle aussi vive ! Je vous conseille si vous ne l'avez déjà fait d'écouter ses récits et témoignages Je vous laisse à ce texte, qui nous interroge sur nous, et notre société « En Afrique on adore et respecte les vieilles personnes pour leur sagesse et leurs initiatives d'organisations de la vie juvénile. Elles défendent les vertus du trépied traditionnel sur lequel sont fondées toutes les structures traditionnelles de l'Afrique : Badenya, Kani-nyo-ya et Foudounyo-ya qui sont respectivement liens de fraternité, liens d'amitié et de mariage. C'est bien grâce à ces liens sacrés qu'en afrique, aucun membre de la société n'est rejeté qu'il soit sain malade, jeune ou vieux. En Afrique la sagesse est relative à l'âge,plus une personne est vieille, plus elle est respectée et entourée de soins. Elle est consultée et sollicitée dans chaque problème social pour que la lumiére de sa sagesse illumine les ténèbres des conflits et recontitue le tissus social si mal déchiré soit-il. La délinquance juvénile n'a pas sa place dans nos villages; la jeunesse est occupée toute l'année car les sages l'organisent par saison : une saison de labour, une saison de désherbage, de surveillance, de récolte, de réjouissance, d'initiations et même de voyages obligatoires, tout cela par génération d'âge. Au village l'enfant appartient plus à la communauté villageoise qu'à ses parents. De son baptême à son mariage, il est le bien commun géré par la communauté villageoise. En Europe, les vieilles personnes appartiennent au 3éme âge. Elles sont rejetées de la familles, loin de leurs petits-fils, gardées dans un foyer comme des êtres usés qui n'ont plus de rentabilité. C'est là qu'elles attendent tristement la mort au terme de leur séjour vagabon sur terre. Aucune chaleur humaine ne réchauffe leur coeur d'être humain. Ainsi isolées, beaucoup d'entre elles se donnent la mort par suite de soucis. On prodigue plus de soins aux objets de musée qu'aux personnes agées. Les institutions juridiques de ces pays ne font aucune escale sur le chemin de l'humanité. Puisse Dieu leur donner la force morale de réviser cette situation qui fait mal au coeur de l'Africain qui visite l'Europe» | ||
|
|