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C’est en voyant Fadouba jouer avec Famoudou Konaté et Mamady Keita dans le documentaire « Mogobalu » de Laurent Chevalier que l’idée d’un film sur Fadouba est né, en 2003.
Durant l’année 2004 je suis parti à la rencontre de Fadouba à Faranah afin d’apprendre à ses côtés et de lui proposer ce projet de film. Un caméraman devait me rejoindre sur place si Fadouba acceptait l’idée.
J’ai alors expliqué le projet à Fadouba ainsi qu’à la famille Oularé. Fadouba était sceptique, il n’est pas de ceux qui se laissent filmer ou enregistrer facilement et m’a dit qu’il allait réfléchir.
Nous n’avons plus parlé du film durant un mois. Le jour de mon départ, il m’a dit qu’il avait bien compris mon intention d’un film sur lui afin de conserver une trace de sa vie, de son art, et me donna son accord.
Malheureusement, le caméraman qui devait me rejoindre ne pu venir et je promis à Fadouba de revenir un jour pour tourner ce film.
Deux ans plus tard, après avoir démarché un certain nombre de sociétés de production, je rencontrais Cédric Dupire et Jérôme Aglibert de « Studio Shaiprod » qui furent très attentifs à ce projet de film et décidèrent de s’y investir. Cédric partit donc en Guinée avec moi.
La famille Oularé fut heureuse que la promesse soit tenue et le tournage commença en Aout 2006.
Ousseynou Camara, à qui l’on doit la traduction du film, était notre traducteur et médiateur sur place.
Je ne vais pas parler ici ni du tournage ni du film car le but est de vous laisser la surprise. La seule chose que je peux dire est que Fadouba s’est vraiment ouvert à nous et nous a laissé pénétrer au plus profond de son intimité. Ce film n’est ni un film sur le djembé, ni sur le musicien qu’est Fadouba, mais c’est un film sur l’homme, cet homme complexe et hors du commun.
Une fois de retour en France, nous avons eu la chance de rencontrer Charlotte Tourrès, monteuse de profession, qui fut elle aussi séduite par le projet et par cet homme. Charlotte monta le film avec nous durant de nombreux mois et ce film aujourd’hui ne serait rien sans elle.
D’autres personnes ont participées bénévolement à la finalisation de ce film dont Carole Verner qui s’occupa du tout le mastering son.
Nous présentons aujourd’hui le film en avant première à Paris le vendredi 20 février. Le but pour cette année étant de le diffuser en cinéma et en festival. Le film a déjà été sélectionné dans cinq festivals pour le moment:
- Mostra international do filme etnografico, Rio de Janeiro, Brésil, Novembre 2008.
- 7e festival de Ouidah, Bénin, Janvier 2009.
- Worldfilm Tartu festival of visual culture, Tartu, Estonie, mars 2009.
- Festival international Jean Rouch, musé de l’homme, Paris, France, mars 2009.
- Dialektus festival, Budapest, Hongrie, mars 2009.
Nous recherchons toujours pour le moment une projection Télé.
Un DVD devrait sortir fin 2009 avec un DVD bonus qui fera le bonheur des musiciens…
Ce film ayant été réalisé de façon totalement bénévole, basé sur la bonne volonté et l’investissement de chacun, n’hésitez pas à nous aider avec tous contacts (télé, presse, radio, festival…) pouvant être intéressés par le film.
Ps : Nous sommes également sur un projet de film sur « Vieux Kanté », un virtuose malien du Kamalen Goni dont je fus l’élève. Aujourd’hui Vieux est décédé et nous voulons lui rendre hommage…
En vous remerciant tous.
Matthieu
monnec@yahoo.fr
voir aussi :
Fadouba OULARE & APERSAF
http://www.donaba.net/media/audio?idrub=1&id_audio=1037&page=1/#tabs-1
Kala par Fadouba Oularé
http://www.donaba.net/media/audio?idrub=2&id_audio=1182#tabs-2
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