Recherche percussionnistes sur Aix Marseille Bonjour à tous,
Nous recherchons des percussionnistes pouvant accompagner la danse mandingue :
- régulièrement pour nos cours aux alentours d'Aix,
- ponctuellement pour des animations,
Maraguiri troupe artistique guinéenne Maraguiri
Maraguiri est composé d'un collectif de musiciens guinéens vivant en Charente sur Angoulême.
Les artistes animant le cœur de Maraguiri ont déjà un long et prestigieux parcourt à leur
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Les voici écrit pour ceux qui les veulent encore ....
Bembeya Jazz National
Il n'est jamais trop
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Comédien, Chanteur, Ibrahima Sory Conté est né en 2001 à Conakry, République de Guinée. Très tôt, interpellé par les mauvaises conditions de vie des enfants de son quartier, il
Recherche joueurs de bala en IDF .... Salut à tous,
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Un detail important, je ne possede actue
Enregistrements de Djobi Bonjour à tous,
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Cherche joueur ou cours de kora sur Montpellier!!!! Bonjour
Récemment installé dans l'Hérault proche d Montpellier , je cherche un joueur de kora pour échanger ou carrément prendre des cours.
J'ai bien dégrossi sur le logiciel Jaliya mais j'aimerais pro
hormis les Malinké et les Wassoulounké, j'aimerais savoir quelles sont les ethnies en Guinée qui jouent le djembé et si ces dernières le jouent depuis tres longtemps ou depuis peu. quand est-il des diallonké, manian, baga, soussou, toma, temné, landouma, guerzé, kissi, forestiers (autre nom?) et autres?
ton sujet est bien intéressant..
tu dois surement en savoir plus que ce tu en écris dessus.
Ce qui est entendu sur l'origine du djembe, c'est qu'il vient des forgerons malinke les kante
Question date cela est plus dur ....
ensuite nous pouvons aller de supposition en supposition ?
par exemple : il est établie que les soussou sont du mandé, de l'époque de soumaouro kanté
avait il le djembe avec eux ?
le balafon oui ...
en tout cas actuellement ce sont des joueurs de djembe, nous le retrouvons dans le SOLI soussou donc faisant partie intégrante du folklore
Après serait il possible que durant leur longue migration vers la basse côtes "les riviéres du sud" il y introduisirent le djembe auprès des peuples peuplant le lieu à l'origine (baga, landouma ...) mais là c'est plus les sikko et autre qui sont les instrument de référence
Concernant les forestiers kissidougou ville du salut en malinke et porte de la forêt, fait office de carrefour, où le djembe aurait pu se propager, mais les guerzé, kissi sont plus connu pour les krin...
Aujourd'hui le folklore de chaque Ethnies n'est pas resté perméable, et c'est imprégné de celle qui l'entoure, à l'exception peut être des malinké ...(supposition..supposition)
j'ai pas grand chose à rajouter désolé, ... il faudrait un historien sur le sujet
si tu en apprend plus.., n'hesite pas
Ta question est la bienvenue :au fait en Guinée toutes les ethnies jouent le Djembé, mais différemment joué avec le style de frappe. La forme du Djembé varie aussi selon la région ou l'ethnie.
Mais la forme la plus appréciée est celle des Malinkés qui adorent cet instrument. Instrument principale de la joie de cette ethnie.
Merci,
Djed
J ai cru comprendre que beaucoup de rythmes malinké joués aujourd hui étaient d origine kouranko.
en effet ces derniers ont résisté longtemps à l arrivée de l islam et on pu conserver certaines traditions et donc certains rythmes... ceci n est pas valable pour les mendiani, dudunba qui ont ,eux, traversé les ages mais en subissant certainement des modifications.
les kouranko vivent en guinée et ont la réputation d avoir un accent tres prononcé, voire drôle...
Lansine diabate,kouranko, m a parlé surtout des balafons...et des rythmes qui en découlent...
beaucoup de kouranko auraient migré en sierra leone pour echapper a l islam...(qui ne cautionnait pas trp les rituels animistes)
réputés pour etre contre le modernisme ,ils etaient apparentés à des paysans ,dirait on ici...
et les peuls ,certes migrants,sont aussi en guinée....??
Juste pour savoir... car je n ai pas trop compris en lisant ta reponse stef:
j ai l impression qu il y a confusion entre les soussou de l epoque de soumaworo kanté ( ou sosso) et les soussou d aujourd hui qui peuplent la guinée le long de la côte...
a priori ce ne sont pas les memes...
mais peut etre ai je mal compris!!!
Merci de relever le sujet barre qui est passionnant
d'après les recherches les soussou sont de langue mande, et il existe nombre de similitude entre les traditions, ceremonie malike et soussou,
Ce rapprochement ne vient pas moi, mais de l'historien cheick oumar camara
suite à la défaite de kolikoro, les sosso ont disparu de l'histoire sachant que leur capital sosso ce trouvé au dessus de l'actuel Bamako
donc l'hypothèse d'une lente migration vers la basse côte, par le contournement du fouta semble tout à fait possible...
une autre similitude peut être un peu forcé laisse à reflechir
Soumah est un nom noble chez les soussou tout comme les keita ou konate chez les malinke
soumaworo kante, un hasard peut être ?
sachant que que woro me semble t il veut dire le noble ...
après je n'ais pas trouvé d'ouvrage malgré mes recherches confirmant ce rapprochement, n'y l'excluant d'ailleurs !
Je me fie et partage donc le jugement de cheick oumar camara
camara étand d'ailleurs aussi bien soussou que malinke !
au fait bunard tu as raison, on parlent des Ethnies de Guinée sans évoquer les peuls ...?????
ethnie la plus nombreuse faut il le rappeler !
Si le djembé est principalement joué chez les malinkés, il existe de nombreux tambours similaire chez les autres ethines, comme le dit Diarra.
Cécé Koly, d'origine Guerzé (qui accompagnait Mamady Keita au dunun) raconte qu'on jouait le djembé chez lui, mais avec une tension moindre.
Une exposition d'instruments anciens au CCFG (centre culturel franco guinéen) de Conakry montre un nombre impressionnant de tambours proches du djembé venant autant de la basse côte que de la forêt.
Le rythme Kuku, dans la région de beyla, était joué sur un djembé, entouré de plusieurs petits attachés autour.
A partir de l'indépendance de la Guinée, les uns ont joué les rythmes des autres (ce qui existait déjà dans une moindre meusure). Aujourd'hui, il est très difficile de remonter les origines, il y a peu de photos, ni d'enregistrement et les témoignages peuvent varier énormément. Ce qui est sùr c'est qu'a partir des années 50, la politique culturelle de Sékou Touré a accéléré le mélange...
Il ya du boulot pour les chercheurs en ethnomusicologie...
Boujour a tous et merci pour ce sujet trés interressant
Pour ma part, j'aurais voulu savoir (par rapport a ce qu'a dit steph sur l'origine du djembe par les Kanté) si cette origine est avérer.
Un viel ami du Mali m'a raconté une histoire qui ramène l'origine du djembe aux Kourouma (ou Sissoko, car apparemment c'est le meme nom)
Est ce que quelqu'un en sait plus et steph, y a t'il des ouvrages sur cela?
Merci d'avance et bonne continuation a tous
Oui barre, tu as raison de dire que le djembé viens des forgeron. Ce sont eux qui les taillent, ils sont doué du pouvoir mystique d'intercèder auprès des esprits lors de l'abatage de l'arbre, ainsi que lors de certaines cérémonies comme la circonsision.
Il y a une chose qui est sur, c'est que dans la tradition malinké, il y a plusieurs catégories de personnes, les nobles "horons", les hommes libres, les esclaves, et les Nyamakala. Dans les nyamakala, il y a les griots, les forgerons, les cordonniers, ébénistes. Les nyamakala ont le droit de toucher à ce qui est impur, pas les autres.
Et le djembé est considéré comme impur (c'est assez long à expliquer, car ça touche à la cosmogonie et la pensée profonde de ce peuple), quoi qu'il en soit c'est toujours le nyamakala qui pratiquaient les instruments dont le djembé. En revanche ils ne cultivent pas ni ne font la guerre. Par contre les esclaves d'un noble peuvent faire la guerre.
En tout cas si les forgerons ne jouaient pas le djembé par le passé, ils s'y sont mis car ils étaient facteurs d'instruments. Mais Famoudou Konaté raconte que son père fesait des instruments alors qu'il était un horon... Fadouba Oularé dit que son père jouait le djembé alors qu'il était agriculteur... et c'était bien avant l'indépendance de Guinée.
Y a t il vraiment une rigidité sociale dans la société traditionnelle. Surtout quand on voit que les descendant d'un esclaves étaient intégrés à la famille du noble dont ils dépendaient et portaient son nom au bout d'une génération.
Quant aux témoignages et histoires véhiculées de générations en générations, c'est comme les phrases de djembé, la même parole dite par deux personne différente sera automatiquement différente tout en véhiculant le même propos...
Je cherche pas à embrouiller le débat, mais il me semble qu'on ne peut vraiment rien affirmer catégoriquement dans ce domaine, et qu'on arrête pas d'entendre des chose différentes même de la part de personnes fiables.
Peut être qu'il faut continuer à s'immerger dans ces cultures, pour en approcher les subtilités profonde et comprendre le sens réels de mots... an bessoma
Loïc, tu dis que "le djembé est considéré comme impur (c'est assez long à expliquer, car ça touche à la cosmogonie et la pensée profonde de ce peuple)".
J'aimerais en savoir plus ; quand tu as le temps. Même si ça s'éloigne un peu du sujet initial...
Salut Benj, c'est vrai qu'on s'est beaucoup écarté du sujet (désolé!). Je te livre ici un bout de ce que je suis en train d'écrire dans le cadre de mes recherches universitaire sur le djembé:
Les joueurs de percussions sont en bas de l'échelle sociale des griots, le djembé est un instrument sans noblesse dans l'Afrique mandingue traditionnelle, mais il est essentiel et doit être joué par un membre de la communauté. Le djembé anime essentiellement les manifestations féminines, comme l'écrit Sory Camara dans son essai sur les griots (gens de parole). Compte tenu de la hiérarchie des sexes qu'opèrent les malinkés, la participation au groupe des femmes dévalorise le djembéfola. Il ajoute afin d'illustrer ce propos :
« les joueurs de tambour, en général, jouissent de très peu de considération. Traiter une personne de djembéfola équivaut à la « traiter d'homme de rien », mofu. Souvent même on associe ces deux injures mofu djembefola. Par opposition à ceux ci les joueurs guitare mandingue ou luth sont appelés djeliba (grands griots). ».
Les Nyamakala sont exposés à l'impur, le joueur de tambour agit ainsi comme médiateur en charge de la pureté du groupe. Son rôle est de dissiper les énergies négatives par l'intermédiaire de la danse qui sert d'exutoire aux tensions.
Voilà, ce n'est qu'un passage, mais cela peut éclairer mon propos.
ca reste à développer...