Brunobé Le 16/05/2011 11:44 | |
Petite précision Bonjour, n'ayant pas ces connaissances je ne peu pas t'aider. Néanmoins, je peu apporter une précision.
Il y Bobo Bala et Bwa bala. Ils sont joué en fonction de la langue pratiquée par la population du village. Donc pour le Bobo bala c'est la langue bobo et les bala bwa c'est la langue bwamu. Ces deux peuples ne parlent pas la même langue contrairement à ce qui est souvent avancé.
Par cette précision je m'incruste dans la discussion car les réponses à ta question m'intéresse :-)
a+ |
Fababobo Le 23/05/2011 18:46 | |
Bonjour Tizarboutan et tout le monde,
Bon, bon bon, attention terrain glissant !!!
Les intervalles des gammes bobo et bwaba...
Entendu, mais c'est ton exemple qui me déroute un peu.
En effet les intervalles que tu donnes pour la gamme bambara et pour la gamme dioula sont les mêmes, c'est juste la tonique qui décalle. Tu te bases par rapport à la premiere lame basse des balafons ?
Pour la "gamme Bambara", tu as quelles notes ? Sol, La, Do, Ré, Fa, Sol ? C'est de cette maniere que nous accordons nos balafons et les morceaux dioulas passent très bien dessus.
Quel est ton accord pour ce que tu appelles "dioula bala" ? (apparemment le dioula bala n'existe pas, c'est un sénoufo qui est utilisé pour interprété les morceaux dioulas).
Pour la gamme Bobo, je pense que ce qui approche le plus de l'accord trad (car ces gammes sont en tempérées, elles ne font que se rapprocher) est : Sol, La, Do, Ré, Mi, Sol.
Pour la gamme bwaba (de Dédougou) c'est un peu plus atypique, puisque la gamme tempérée qui se rapproche le plus est (toujours en partant de la lame la plus grave) : Mib, Fa, La, Sib, Do#, Mib.
Ce qui donne comme intervalle : 1 ton/2 tons/1 demi ton/1 ton et demi/1 ton.
J'essaie de joindre une vidéo d'une mélodie jouée sur un balafon qui (si mes souvenirs sont bons) est accordé ainsi.
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Fababobo Le 23/05/2011 18:46 | |
Bonjour Tizarboutan et tout le monde,
Bon, bon bon, attention terrain glissant !!!
Les intervalles des gammes bobo et bwaba...
Entendu, mais c'est ton exemple qui me déroute un peu.
En effet les intervalles que tu donnes pour la gamme bambara et pour la gamme dioula sont les mêmes, c'est juste la tonique qui décalle. Tu te bases par rapport à la premiere lame basse des balafons ?
Pour la "gamme Bambara", tu as quelles notes ? [b]Sol, La, Do, Ré, Fa, Sol[/b] ? C'est de cette maniere que nous accordons nos balafons et les morceaux dioulas passent très bien dessus.
Quel est ton accord pour ce que tu appelles "dioula bala" ? (apparemment le dioula bala n'existe pas, c'est un sénoufo qui est utilisé pour interprété les morceaux dioulas).
Pour la gamme Bobo, je pense que ce qui approche le plus de l'accord trad (car ces gammes sont en tempérées, elles ne font que se rapprocher) est : [b]Sol, La, Do, Ré, Mi, Sol[/b].
Pour la gamme bwaba (de Dédougou) c'est un peu plus atypique, puisque la gamme tempérée qui se rapproche le plus est (toujours en partant de la lame la plus grave) : [b]Mib, Fa, La, Sib, Do#, Mib[/b].
Ce qui donne comme intervalle : 1 ton/2 tons/1 demi ton/1 ton et demi/1 ton.
J'essaie de joindre une vidéo d'une mélodie jouée sur un balafon qui (si mes souvenirs sont bons) est accordé ainsi.
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Brunobé Le 23/05/2011 21:27 | |
Oui terrain glissant Effectivement parler des bwa et des bobo...de nombreux ethnologues en ont perdu des cheveux.
Je me suis, et je crois que je me casse quand même encore beaucoup la tête.
ces deux peuples ont longtemps faits l'objet de confusion pour les scientifiques. Certains bwa aujourd'hui se nomme bobo, alors qu'ils appartiennent au groupe voltaïque des bwa.
Les bobo sont un groupe mandé. Leur langue n'est pas la même, mais la justification linguistique ne saurait nous satisfaire complètement.
Alors sans entrer dans les détails, les deux groupes, sont frontalier, mais ont des pratiques sociales assez différentes.
De plus, selon, Le Moal, le seul critère à retenir est le nom que les gens se donnent eux-mêmes. Cette explication est étayée par la définition de Panoff et Perrin : le premier critère de l’ethnie, c’est le sentiment d’appartenance que ressentent et déclarent les membres Et que les deux populations sont absolument étrangères, tant par la langue que par les coutumes . Par exemple la fête des morts, célébrée chaque année par les Bobo, n’existe pas chez les Bwa.
Voila des précisions concernant mes amis Bobo et Bwa.
Mais était-ce bobo et bwa qui est terrain glissant ? ou bien l'accord du balafon avec la langue des habitants du village ?
a+
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Brunobé Le 23/05/2011 21:27 | |
Oui terrain glissant Effectivement parler des bwa et des bobo...de nombreux ethnologues en ont perdu des cheveux.
Je me suis, et je crois que je me casse quand même encore beaucoup la tête.
ces deux peuples ont longtemps faits l'objet de confusion pour les scientifiques. Certains bwa aujourd'hui se nomme bobo, alors qu'ils appartiennent au groupe voltaïque des bwa.
Les bobo sont un groupe mandé. Leur langue n'est pas la même, mais la justification linguistique ne saurait nous satisfaire complètement.
Alors sans entrer dans les détails, les deux groupes, sont frontalier, mais ont des pratiques sociales assez différentes.
De plus, selon, Le Moal, le seul critère à retenir est le nom que les gens se donnent eux-mêmes. Cette explication est étayée par la définition de Panoff et Perrin : le premier critère de l’ethnie, c’est le sentiment d’appartenance que ressentent et déclarent les membres Et que les deux populations sont absolument étrangères, tant par la langue que par les coutumes . Par exemple la fête des morts, célébrée chaque année par les Bobo, n’existe pas chez les Bwa.
Voila des précisions concernant mes amis Bobo et Bwa.
Mais était-ce bobo et bwa qui est terrain glissant ? ou bien l'accord du balafon avec la langue des habitants du village ?
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